Après des années d'attente, les millions de fans de Harry Potter ont pu commencer samedi à dévorer la version anglaise du 7e tome de la saga, qui met un point final à cette série culte et scelle le sort de son apprenti-sorcier.
"Harry Potter et les Reliques de la mort" , pavé de plus de 600 pages, est officiellement en vente depuis samedi 00H01 dans le monde entier, à l'exception de l'Amérique du Nord et du Mexique qui devaient attendre quelques heures.
En Grande-Bretagne des centaines de librairies ont ouvert spécialement à minuit pour l'occasion.
A la librairie Waterstone's à Piccadilly, l'une des plus importantes du pays, plusieurs milliers d'aficionados venus du monde entier, souvent affublés de chapeaux de sorciers ou autres uniformes de l'école de Poudlard, ont accueilli avec des cris de joie et des embrassades l'ouverture des portes à minuit.
Certains avaient patienté pendant des heures, parfois des jours, pour prendre possession du précieux ouvrage.
Pendant ce temps, peu après minuit, J.K. Rowling a lu pendant une vingtaine de minutes le début de son 7e livre --son préféré, a-t-elle révélé sur son site-- à 500 chanceux qui avaient été tirés au sort.
Cette lecture, retransmise en direct sur internet, a été suivie d'une séance de dédicaces ouverte à 1.700 fans qui devait durer plusieurs heures.
Amber de Jager, une Néerlandaise de 19 ans, qui faisait la queue depuis mercredi après-midi devant Waterstones à Picadilly, est ressortie de la librairie avec en main le tout premier exemplaire vendu vendredi soir.
Une porte-parole de la chaîne de libraires Waterstones a expliqué que ses quelque 280 magasins au Royaume-Uni ouvriraient spécialement à minuit. Waterstones espère y vendre trois millions d'exemplaires de "Harry Potter et les reliques de la mort" dans les premières 24 heures.
Le seul site de vente en ligne Amazon a enregistré 2,2 millions de réservations dans le monde pour le dernier Harry Potter, qui pourrait battre tous les records de vente.
Le dénouement tant attendu de la saga, pourtant gardé secret par l'éditeur au moyen d'impressionnantes mesures de sécurité, a été largement éventé ces derniers jours, avec des photographies de tout ou partie du livre apparues sur internet et la vente aux Etats-Unis de plusieurs centaines d'ouvrages.
Des journaux européens ont publié vendredi des critiques du livre, emboîtant le pas au New York Times qui l'avait fait la veille après avoir acheté son exemplaire dans un magasin. Le quotidien américain avait également révélé la mort d'au moins six personnages.
